Panamecity

Panamecity

Paris sans Roberts, mais que sont les editeurs devenus?

 

 

Jean -Marc Roberts est mort. Mort annoncée, mort romancée. Mort mise en forme et mort mise en boîte. Dans une récente interview , jean -Marc Roberts gardait son sens de l'humour et son détachement superbe pour parler d'un avenir qui ne serait pas. Pour vilipender aussi les peine-à-jouir khâgneux bien pensants d'une gauche outrée par l'édition du livre de Marcela Iacub.  Un homme libre que nous avons pu croiser deux fois, à chaque remise de manuscrits.

 

La légende Robertsienne et Stockienne dit qu'il lisait chacun d'eux, personnellement. Peu importe. Il répondait en tout cas à tous. et cela est remarquable dans un monde où certaines maisons d'éditions n'ont ni le temps ni la décence de se comporter comme telle.

 

Alors bien sur, cet homme de caractère n'a pas eu que des amis. On lui a reproché ses rendez-vous au Crillon par exemple. Mais broutilles... Jean Marc Roberts savait une chose beaucoup plus importante. Il savait et vivait ce que Pessoa écrivait. Il savait que "La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas. » Il la vivait pleinement et généreusement.

 

Rien que pour cela Monsieur Roberts nous vous saluons avec respect et gardons en tête votre clin d'oeil malicieux que vous nous avez donné.

 

 

Bises Robertsienne.



26/03/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 14 autres membres