Panamecity

Panamecity

Martin B., le country folk de Paname.(Onze Bar, 83 rue JP Timbaud, Paris11)

Ce mercredi soir, la rue Jean Pierre TImbaud nous a encore prouvée qu’il était possible de faire quelque chose de neuf avec de l’ancien. De l’ancien ? Non en fait pas vraiment. Mais avec une tonalité quelque peu mélancolique, un son de l’Alabama des 60’s, teintée d’accent country folk qu’on peut entendre sur les routes où se croisent des vagabonds qui les sillonnent tout en se répétant sans cesse que non « ils ne veulent pas se sentir tel un singe en cage ». La voix de Martin B. sort difficilement de l’œsophage mais est emprunte d’une vérité et d’une profonde douleur que le chanteur ne peut dissimuler. Il est là, face à nous, n’est pas remonté sur scène depuis deux ans au moins. C’est une réelle épreuve pour lui et nous le ressentons.

 

 

Il a encore besoin de marcher, d’éclore, de chanter, de crier pour se réveiller, pour se révéler. Pour le moment, une dizaine de fidèles suit ce chanteur seul avec sa guitare. Il s’en sort plutôt bien pour une première. Les conversations s’interrompent pour le suivre, le regarder, pour comprendre vers quel chemin de traverse il va nous emmener afin d’y découvrir son monde à lui.

 

Il faut qu’il continue. Ne serait ce que pour suivre cette route de l’Amérique profonde qui peut être l’emmènera au firmament. Avec lui, on sent le Mississipi, Buckley, les espoirs déçus et les compteurs de ces vieux Etats, qui narrent ces histoires qu'on se transmet de générations en générations. Ces vieilles rengaines chantées tel un héritage que tout le monde se doit de transmettre. A Charlotteville comme à Paris.

 

 

Au « Onze bar », au 83 rue Jean Pierre Timbaud se trouvaient quelques tables alignées sur fond de pinte de blonde, assiettes de charcuteries et autres rhums arrangés. Vers 22h30 Marin B. est redescendu de cette scène qu’il n’avait pas foulée depuis quelques années. Ce soir, il en est descendu seul, sans attendre ses collègues derrière lui. Ses compagnons étaient, cette fois, devant lui. C’était une première qu’il a parfaitement réussie.

Un tabouret, sa guitare, un pantalon rouge et lui seul devant son micro.

 

Un pur bonheur.

 

 

Bises.

 



07/03/2013
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 14 autres membres