Call girl, call click : Début de soirée "Taxi Girl"
Paris./9ème arrondissement.
Vendredi : 19h22
Début de soirée « Taxi Girl »
Les lumières s’éteignent, les besaces se remplissent, les collègues partent et moi toujours seul devant mon ordinateur. Quelques mains se lèvent pour me souhaiter un agréable week end. De vagues sourires teintés de distance. Un bal de faux semblant hebdomadaire. Déjà le week end et rien de prévu.
Quelques clics me suffisent à trouver Sonya. Une call girl, un call click... Ca faisait longtemps que j’avais perdu sa trace. Après Aix, Lyon et un détour par Dubai, où elle pensait y trouver un « régulier », j’avais perdu sa trace. Je ne savais plus dans quelle ville elle se trouvait pour son nouveau« sex tour » Ca y est, elle de retour à Paris. Une dizaine de jours apparemment. Toujours la même, et toujours cette insatiable offre d’abréviations,CBJ, CIF ou PIV. Voilà une GFE qui me remplit de bonheur et efface les ombres qui viennent de traverser mon bureau. Enfin du réel à 19h29.
Un numéro, toujours étranger, me confirme sa présence. Le rendez vous est dans un nouveau lieu. Je dois traverser Paris. Je tente d’attraper un taxi, en vain. Daniel Darc affirmait que Paris s’épelait m-e-r-d-e. Oh non non, non, non non. Paris s’épèle p-u-t-e-s. Toujours impossible de trouver un taxi quand on a un besoin urgent de retrouver une fille. 19h32.
Devant l’Opéra, les touristes cherchent le meilleur spot pour faire rentrer le large monument sans les embouteillages dans le cadre de leurs cameras. Les Champs se remplissent d’autres badauds. Les quais me permettent de m’enfoncer dans les quartiers plus calmes. On passe devant la Tour Eiffel. Il est 20h01. Elle scintille et me renvoie l’image phallique évidente de l’extase que je vais bientôt ressentir. Des immeubles cossus, de petits squares, des rues calmes et des portiers pour vous ouvrir les portes. Sans être luxueux, l’hôtel est propre mais témoigne d’une gloire sépia. Je confirme ma présence avec mon portable. Retour de ce 00 38« chambre 405 ». Il est 20h04.
Ca doit être la porte de droite, au bout du couloir. Quelques coups. Elle s’ouvre. Juste une tête dépasse. Une prudence qui m’empêche de voir tout le corps de Sonya. Quelques instants plus tard, je comprends que mon week end ne pouvait mieux commencer. Pour 250 euros, j’ai droit à une heure.
La Tour Eiffel ne scintille plus, je prends le relais. Il est 20h07 à Paris.
Bises (à suivre...)
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